Lettre hebdomadaire du 30 novembre au 6 décembre 2020

Chers amis et partenaires européens,
Voici notre “EUROMAIL HEBDO” pour la période du 30 novembre au 6 décembre 2020
* SOMMAIRE
1) SEMAINE EUROCITOYENNEA- activités internes
Préparation de l’assemblée générale 2020
B- eurocivisme
B1 Ecosse (30/XI)B2 Roumanie (01/XII)B3 tribune de Paul JULIEN, président de l’association AMITIE FRANCO-ROUMAINEà l’occasion de la fête nationale roumaineB4 Finlande (06/XII)B5 fête traditionnelle de la St-Nicolas en Europe (06/XII)C) tribune d’un jeune EuropéenPour que confinement rime avec engagement !par Tristan THOMAS
2) EUROSYNTHESELa rubrique ne figure pas cette semaine pour ne pas alourdir ce mail.Elle reprendra la semaine prochaine.—————
1) SEMAINE EUROCITOYENNE
A) ACTIVITES INTERNES
C’est la dernière semaine avant notre assemblée générale 2020 virtuelle ! Et tous les adhérents n’ont pas encore voté…
Trois choses à savoir pour voter :

1) Lire les rapports qui ont été envoyés avec les mails précédents puis remplir le bulletin de vote et le renvoyer par mail en pièce jointe. Si vous n’arrivez pas à cocher les cases avec votre ordinateur, vous pouvez imprimer ce bulletin, cocher les cases au stylo puis, ou le scanner pour le renvoyer par internet, ou l’envoyer par courrier postal (adresse ci-dessous).
2) Comme dans toutes les associations, il faut être à jour de sa cotisation pour pouvoir voter. La cotisation individuelle est de 15 € (couple 25 €) ; avec une cotisation couple, les deux conjoints peuvent voter avec chacun un bulletin différent. Le chèque doit être libellé à l’ordre de : Maison de l’Europe de Provence. Envoyer le chèque à l’adresse : Maison de l’Europe de Provence, 166 avenue Jean-Monnet, 13090 Aix-en-Provence.
3) Le bulletin de vote et le chèque de cotisation doivent être envoyés au plus tard le vendredi 4 décembre 2020. L’assemblée générale virtuelle aura lieu le mardi 08/XII et le compte-rendu sera fait immédiatement après.
Pour tout renseignement : 0611 409 831
ADHERER, C’EST EXPRIMER SA CITOYENNETE EUROPEENNE ! Merci de votre engagement pour l’Europe !!

B) EUROCIVISME
30/XI : FÊTE “NATIONALE” D’ECOSSE

drapeau Ecosse.jpg

LA CROIX DE ST ANDRE
Les Etats indépendants n’ont pas le monopole des fêtes nationales. Dans certains pays, des entités territoriales considèrent qu’elles ont leurs propres fêtes “nationales”. C’est le cas de l’Ecosse dont la fête “nationale” correspond au jour de la St-André (“Saint Andrew’s Day” en anglais et “Là Naomh Anndrais” en langue celtique). Ce jour est férié en Ecosse depuis 2007. Pour les chrétiens, st André est le premier à rejoindre Jésus pour devenir apôtre. Il présente ensuite son frère Pierre à Jésus. Dans la religion chrétienne, il est le saint patron des pêcheurs, car il était lui-même pêcheur dans le lac de Tibériade en Galilée.Il est devenu le saint patron de l’Ecosse parce qu’il serait apparu à un roi écossais pendant une bataille contre des envahisseurs.Le drapeau écossais est en forme “croix de st André” blanche sur fond bleu. La croix de st André est en X, d’après la croix utilisée pour supplicier l’apôtre. Ce drapeau existe depuis le IXe siècle : c’est le plus ancien drapeau national encore en usage.
UNE “NATION CONSTITUTIVE”
L’Ecosse a le statut de “nation constitutive“, c’est-à-dire d’être l’une des 4 parties qui forment le Royaume-Uni : Angleterre, Ecosse, Pays de Galles et Irlande du Nord. Elle compte 5,4 millions d’habitants sur environ 78 800 km2. Elle est située dans la partie septentrionale de l’île de Grande-Bretagne. Sa capitale est Edimbourg et sa ville principale Glasgow. Les Ecossais sont majoritairement des chrétiens protestants (Eglise Presbytérienne). Historiquement, l’Ecosse n’a pas été occupée par l’Empire Romain, ce qui est à la base de son originalité : elle est considérée comme un pays celte. Pour simplifier, on peut dire que la population autochtone d’Ecosse descend des Gaëls : un peuple celtique répandu en Irlande et dans le nord de la Grande-Bretagne (alors que l’Angleterre a été occupée par les Romains puis envahie par les Angles et les Saxons qui étaient des peuples germaniques). Le nom de l’Ecosse vient des Scots qui désignaient les Gaëls en latin (mais le nom gaélique de l’Ecosse est “Alba”). Le gaëlique écossais est langue officielle avec l’anglais mais il n’est plus parlé que par 1,1 % de la population. Quelques mots gaéliques se sont répandus en Europe : clan, slogan et bien sûr whisky… 
Ecosse et Angleterre étaient deux royaumes indépendants et rivaux. En 1603, ils ont formé une “union personnelle” : même souverain mais deux Etats séparés et indépendants. Ce n’est qu’en 1707 que les deux Etats sont unifiés par l’Acte d’Union pour former le Royaume-Uni.
LA “DEVOLUTION” DE POUVOIR A L’ECOSSE
L’identité écossaise est restée très forte : dans certains sports (football, rugby…), il y a une équipe d’Ecosse, différente de l’équipe d’Angleterre et qui participe aux compétitions internationales. Il y a toujours eu un “Droit écossais” qui est différent du Droit anglais dans plusieurs domaines (patrimoine, droit pénal, succession, système de preuves, famille, transfert de propriété, majorité civile à 16 ans). 
Récemment, le Royaume-Uni a transféré des compétences aux 3 “nations constitutives” en dehors de l’Angleterre, sans devenir un Etat fédéral. C’est le principe de “dévolution”, qui est juridiquement la transmission d’un droit, et qui s’apparente à ce qu’on appelle la décentralisation. La loi sur l’Ecosse, votée en 1998 par le Parlement britannique, a constitué un “parlement écossais” et un “gouvernement écossais” mais toujours dans le cadre de la souveraineté britannique. Les compétences écossaises sont la santé et les services sociaux, l’éducation et la formation, l’administration locale et le logement, la justice et la police, l’agriculture, les forêts et la pêche, l’environnement, le tourisme, le sport et la culture, le développement économique. S’y sont ajoutés en 2021 certains pouvoirs fiscaux. Le Parti National Ecossais (SNP) dirige le gouvernement écossais depuis 2007. C’est un parti nationaliste de centre-gauche et pro-européen. Nicola Sturgeon, dirigeante du SNP, est devenue Premier Ministre d’Ecosse en 2014.
DEVOLUTION + BREXIT = INDEPENDANCE ?

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Mme Nicola STURGEON, chef du gouvernement écossais
Les nationalistes écossais avaient obtenu en 2014 un référendum sur l’indépendance de l’Ecosse mais ce fut un échec : 55 % des électeurs s’étaient prononcés contre. Le référendum sur le BREXIT, en 2016 et les inextricables rebondissements qui ont suivi ont relancé la problématique de l’indépendance de l’Ecosse. Il faut d’abord savoir que ce référendum a révélé une importante cassure entre Ecosse et Angleterre : 62 % des Ecossais ont voté contre le Brexit alors que 53,4 % des Anglais votaient pour. Mme Sturgeon a alors déclaré : “il est clair que le peuple d’Ecosse voit son avenir dans l’Union européenne“. 
Aux élections législatives de 2019, alors que les conservateurs anglais remportaient la majorité parlementaire au Parlement britannique, les nationalistes écossais du SNP ont gagné 48 des 59 sièges de députés en Ecosse et le SNP a confirmé sa place de premier parti en Ecosse en obtenant 45 % des voix. Mme Sturgeon affirmait : “la perspective d’une Ecosse indépendante est à portée de la main !” Dans la foulée, elle a réclamé l’organisation d’un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Ecosse, ce que le Premier Ministre britannique, Boris Johnson, a refusé d’emblée. Pour lui, un tel référendum n’est possible qu’une fois par génération alors que pour les nationalistes écossais, le Brexit va forcément changer la donne puisque les Ecossais ont très majoritairement voté contre.
L’approche de la mise en oeuvre du Brexit (le 1er janvier 2021) semble donner des ailes au SNP : ce 30/XI, jour de la fête “nationale” de l’Ecosse, Mme Sturgeon vient de déclarer que si le SNP gagnait les élections locales en mai 2021, elle proposerait d’organiser rapidement un nouveau référendum sur l’indépendance. Elle n’a pas hésité à affirmer : ” la menace du Brexit se profile à l’horizon. Dans un mois à peine, l’Ecosse sera contrainte contre notre gré à une relation beaucoup plus distante avec nos amis de l’Union européenne (…) mais l’Ecosse veut revenir et nous espérons le faire bientôt, en tant qu’Etat membre indépendant“. Les indicateurs semblent favorables puisque Mme Sturgeon est très populaire (72 % des Ecossais sont satisfaits de sa gestion de l’épidémie de Covid-19 selon un sondage d’octobre et l’option de l’indépendance paraît majoritaire dans d’autres enquêtes d’opinion. Il reste que le gouvernement écossais doit élargir son audience car on ne construit pas un Etat avec seulement une moitié de la population mais c’est un sujet qui devrait intéresser les citoyens européens dans les mois à venir…

01/XII : FÊTE NATIONALE DE ROUMANIE
Elle célèbre le rattachement de la Transylvanie à la Roumanie qui a été voté le 1er décembre 1918, ce qui est à l’origine de la “Grande Roumanie” puis de la Roumanie actuelle.

drapeau roumain.png

Nous avons proposé à notre ami Paul JULIEN, président de l’association AMITIE FRANCO-ROUMAINE et membre du bureau de la Maison de l’Europe de Provence, de faire une tribune à l’occasion de la fête nationale roumaine. Vous ne trouverez donc ici qu’une petite notice générale sur la Roumanie.
UN PAYS LATIN
La Roumanie est un pays de langue latine. On a dit que c’était “une île latine dans un océan slave“… Les Daces, ancêtres des actuels Roumains, ont été romanisés aux IIe et IIIe siècles. Le nom “Roumanie” vient de l’Empire Byzantin qui se disait “romain” et fait aussi référence à l’origine romane de la langue. Pour la petite histoire, savez-vous qu’il y a “Roumains” et “Aroumains” ? Les premiers sont le peuple qui nous intéresse ici et les seconds sont une minorité romanophone des Balkans. Ils seraient 250 000, dont 29 000 en Roumanie où l’on a tendance à les assimiler aux Roumains.
L’EPISODE DE LA “GRANDE ROUMANIE”
Après une histoire compliquée, où interviennent les Hongrois, les Russes et les Ottomans, les deux principautés roumanophones de Valachie et de Moldavie fusionnent en 1858 pour former l’Etat national de Roumanie qui est encore vassal de l’Empire Ottoman. Son indépendance complète est reconnue en 1878. Mais il reste des Roumains en dehors de ces frontières. En 1918, l’effondrement de l’Empire d’Autriche-Hongrie et de l’Empire Russe permet de faire la réunification totale. Le 1er décembre 1918, l’assemblée de Transylvanie (N.O.) vote le rattachement à la Roumanie. C’est cet évènement que célèbre la fête nationale  Les autres territoires roumanophones sont également intégrés : Bessarabie (E), Bucovine (N) et Dobroudja (S). Cet ensemble forme la “Grande Roumanie” qui ne durera qu’une vingtaine d’années. 
Cette “Grande Roumanie” est démantelée en 1940. L’URSS annexe la Bessarabie (qui, par un tour de passe-passe soviétique, sera appelée Moldavie) et la Bucovine du N, tandis que la Transylvanie du N retourne à la Hongrie et la Dobroudja du S à la Bulgarie. Seule, la Transylvanie sera récupérée en 1947.
LA ROUMANIE ACTUELLE
C’est un pays de 238 000 km2 (43 % du territoire français), situé au bord de la Mer Noire et aux limites des Balkans, de l’Europe centrale et de l’Europe orientale. Le climat est continental. Sa population est de 19,4 millions d”habitants, en baisse de 15 % depuis 1992 (à cause de l’émigration et du vieillissement). Les Roumains sont 90 %, avec des minorités, hongroise (7 %, surtout en Transylvanie) et rom (3 %). Leur religion est majoritairement chrétienne orthodoxe (81 %) avec minorités catholique (5 %) et protestante (3 %). La Roumanie a été sous dictature communiste de 1945 à 1989. Elle est maintenant membre du Conseil de l’Europe depuis 1993, de l’Union européenne depuis 2007 et de l’OTAN.

TRIBUNE de Paul JULIEN, président de l’association AMITIE FRANCO-ROUMAINE
Nous sommes heureux d’ouvrir notre modeste “Euromail Hebdo” à notre ami Paul JULIEN qui est également membre du bureau de la Maison de l’Europe de Provence. D’abord, parce qu’il connaît, bien sûr, mieux la Roumanie que nous, mais aussi parce qu’il situe la promotion de la culture roumaine et l’amitié franco-roumaine dans la logique de l’Europe des citoyens. C’est un pionnier et nous espérons qu’il fera école pour donner envie aux responsables des associations européennes de venir s’exprimer avec nous.
=> Voir pièce jointe en fin de mail

06/XII : FÊTE NATIONALE DE FINLANDE

Elle célèbre l’indépendance du pays , proclamée le 6 décembre 1917.

drapeau finlandais petit.png

La Finlande est située en Europe septentrionale : c’est un pays nordique mais pas scandinave car il n’est pas situé dans la Péninsule Scandinave et son peuple ne parle pas une langue scandinave. 90 % des Finlandais sont des “Finnois“, c’est-à-dire qu’ils parlent la langue finnoise qui appartient à la famille des langues finno-ougriennes, comme l’estonien et le same (langue des Lapons). C’est une langue agglutinante : par exemple, Jour de l’indépendance se dit “Itsenäisyyspäivä“. Il y a une minorité qui parle suédois (5 %) et le same n’est plus parlé que par 0,1 % des Finlandais. Le nom finnois de la Finlande est “Suomi“. La Finlande compte 5,5 millions d’habitants sur une superficie de 338 000 km2, ce qui donne l’une des plus faibles densité d’Europe (d=16). Les Finlandais sont traditionnellement des chrétiens protestants (luthériens). La Finlande est membre du Conseil de l’Europe depuis 1989 et de l’Union européenne depuis 1995.

SYNTHESE GEOGRAPHIQUE ET HISTORIQUE
Géographiquement, c’est un pays de plateaux rabotés par les glaciers quaternaires, avec plusieurs milliers de lacs, couvert aux 2/3 par la taïga (forêt de conifères et de bouleaux, typique du climat tempéré continental) . La Laponie est la partie septentrionale de la Finlande, couverte par la toundra (steppe polaire de mousses, lichens et bruyères). “Toundra” est d’ailleurs un mot lapon. Le cercle polaire arctique traverse le centre de la Finlande, ce qui lui donne le “soleil de minuit” en été mais une étrange obscurité crépusculaire en hiver.
Historiquement, le pays a été soumis à la Suède puis conquis par l’Empire Russe au XIXe : il est alors devenu un “grand-duché” autonome mais intégré à la Russie. Il profite de l’effondrement de cet empire en 1917 pour proclamer son indépendance. L’URSS attaque la Finlande en 1939 : la résistance finlandaise est opiniâtre et Moscou renonce à l’annexion mais impose à la Finlande une neutralité forcée  et l’obligation de ne pas prendre de position hostile à l’URSS. Pendant la “Guerre froide”, on parlera de “finlandisation” pour désigner ce genre de protectorat soviétique.
LE PEUPLE LE PLUS HEUREUX DU MONDE
La Finlande est un pays riche (27e PIB/habitant dans les classements du FMI et de la Banque Mondiale, juste devant la France), avec un très haut niveau de développement social. Les Finlandais sont considérés comme le peuple le plus heureux du monde. Ce bonheur national repose sur la qualité de vie, la liberté, la confiance et la philosophie du “sisu”. C’est un mot finnois qui signifie à peu près “persévérance”, ce qui revient à se doter d’un mental aidant à affronter les coups du destin avec courage et sérénité.On peut retenir quelques particularités finlandaises. Ainsi, c’est le premier pays européen à accorder le droit de vote aux femmes (1906) et le premier pays au monde à élire des femmes comme députés (19 sont élues en 1907). Et en vrac : les enfants ne sont scolarisés qu’à partir de 7 ans, l’aliment national est le pain de seigle et la qualité de l’air est remarquable, c’est le pays du sauna…
LE PAYS DU PERE NOËL
Enfin, à l’approche du 25 décembre, il est utile de rappeler que la Laponie (partie septentrionale de la Finlande) est le pays du Père Noël : son village est aux abords de Rovaniemi, la capitale lapone. La Maison de l’Europe de Provence est en mesure de vous révéler l’adresse internet officielle du Père Noël : www.perenoel.fi   N’hésitez pas à le contacter : le Père Noël vous répondra en français car il est polyglotte… Et sachez que dans son pays, les rennes sont plus nombreux que les habitants et c’est l’endroit idéal pour admirer les aurores boréales.
FINLANDE ET PAYS D’AIX
Et pour conclure, n’oublions pas que le Pays d’Aix a deux liens directs avec la Finlande. D’abord, Janaa Boyer, présidente de l’Association Finlandaise du Sud de la France, qui est adhérente de notre Maison de l’Europe.  Et le célèbre champion finlandais de rallyes automobiles, Ari Vatanen, s’est établi à Rognes, près d’Aix-en-Provence. Il a été élu député européen finlandais en 1999 et réélu en 2004 sur une liste française. Il célébrait ses victoires automobiles en buvant un verre de lait mais aux dernières nouvelles, il serait devenu viticulteur. On s’étonne vraiment que la Maison de l’Europe n’ait pas encore pris contact avec lui…

06/XII : FÊTE TRADITIONNELLE DE LA ST-NICOLAS EN EUROPE

Saint-Nicolas santons belges.jpg

santons belges représentant “saint Nicolas”
Et puisqu’on vient de donner l’adresse du Père Noël, tout en respectant la laïcité française, on ne peut pas s’empêcher de constater que “la Saint-Nicolas” est une fête traditionnelle célébrée dans de nombreux pays européens :
– Europe occidentale : France (Lorraine, Alsace, Nord, Franche-Comté), Belgique, Luxembourg, Pays-Bas- Europe centrale : Allemagne, Autriche, Slovénie, Hongrie, Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Suisse – Europe méridionale : Italie, Croatie, Serbie, Albanie, Grèce, Chypre, Bulgarie, Roumanie- Europe orientale : Ukraine, Russie- Europe nordique : LituanieEt en Turquie, c’est “Noël Baba”.(les pays chrétiens orthodoxes ont tendance à la fêter le 19/XII en suivant le calendrier julien)
23 pays au total, dont la majorité des Etats de l’Union européenne (17 sur 27) ! Cela fait véritablement de lui un héros populaire pan-européen, même si au départ, c’était un évêque grec d’Asie Mineure (aujourd’hui en Turquie) qui a ensuite personnellement choisi d’être le saint patron de la Lorraine )…
C’est partout le même schéma : protecteur des enfants sages, il défile en ville (souvent accompagné de sa “bourrique” et d’un “père fouettard” qui menace les enfants méchants) et il distribue des cadeaux à tous les enfants car ce jour, tous les enfants sont sages… Il a servi de modèle au Père Noël qui a débarqué en Europe à la suite des Américains en 1944. L’association Provence-Bulgarie (adhérente de la Maison de l’Europe de Provence) fête chaque année le Noël bulgare en recevant la visite de st Nicolas. Ce pourrait être le point de départ d’une réflexion sur l’organisation d’une fête familiale qui réunirait les associations représentant les pays qui fêtent la St-Nicolas ?

C) TRIBUNE D’UN JEUNE EUROPEEN
Pour que déconfinement rime avec engagement !
par Tristan THOMAS, étudiant en master 2 de Droit européen et stagiaire à la Maison de l’Europe de Provence

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